mardi 12 novembre 2013

Rép.dominicaine : les apatrides auront à choisir entre le statut de résident et la déportation

Sur une liste de 200,000 apatrides, seulement 22,689 "rescapés" pourront se prévaloir de la citoyennneté dominicaine. Les 187,223 apatrides restants auront à choisir entre le statut de résident et la déportation.

Roberto Rosario, président de la Junte Centrale Électorale (JCE), avait les mains moites et tremblantes d'émotion, au moment de donner les premiers résultats de l'opération d'épuration du Registre d'état civil : seulement 22,689 dossiers agréés sur une liste de 209,912.

"Nous n'avons trouvé que 29,455 Dominicains fils d'étrangers en situation régulière, qui correspondent à 98 nationalités et de ce nombre 22,689 sont des descendants de résidents étrangers d'origine haïtienne ».

Des 9,5 millions d'habitants dominicains, 209,912 sont des descendants haïtiens, selon la première enquête nationale sur les immigrants réalisée par le Bureau de statistique avec l'appui du Fonds de Population des Nations Unies et l'Union Européenne.

HA/radio Métropole Haïti 

Source : metropolehaiti.com

Haïti-Contestation : étudiants et policiers s’affrontent encore

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Des affrontements entre policiers du CIMO et des étudiants de la Faculté de Droit et des Sciences Économiques de l’UEH  ont troublé le déroulement des activités au Centre-ville, lundi.

Les agents du CIMO visiblement informé de la tenue de cette marche se sont positionnés tôt ce matin devant les locaux de ladite faculté pour empêcher le déroulement de ce mouvement. Frustrés, les étudiants ont rapidement dressé des barricades de pneus enflammés pour manifester leur désaccord.

Jets de Pierre  des uns et usage abusif de gaz lacrymogène des autres,  ont rendu impossible le trafic  à la Rue Oswald Durand. Les étudiants de la FDSE entendaient commémorer la première année de décès de leur camarade Damaël D’Haïti, tué lors de la fête d’intégration de la nouvelle promotion le 10 novembre 2012.

Source : hpnhaiti.com

Haïti-Société : grève et manifestation à la croix des bouquets

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Des barricades enflammées et des mouvements de protestations ont été enregistrés, lundi matin, dans la commune de la Croix des bouquets, où des fonctionnaires de la mairie manifestaient contre une décision de l’administration locale, a appris Haïti Press Network.

Des employés de la  mairie de la Croix des bouquets sont entrés en grève contre la décision de la nouvelle responsable de la mairie de délocaliser l’administration communale.

Les nouveaux agents intérimaires récemment installés avaient décidé de déménager suite à des actes de sabotages enregistrés à la mairie, avons-nous appris.
« Cette décision est illégale, on ne peut pas déplacer sans autorisation des biens de l’État et fermer l’administration locale », a réagit le député Jean Tolbert Alexis élu de  cette commune.
L’actuel président de la chambre basse a indiqué  à HPN qu’il s’apprêtait à déposer une plainte contre cette décision de la mairesse de la croix des bouquets.

Source : hpnhaiti.com

La marche des étudiants de la faculté de droit de Port-au-Prince pour marquer le premier anniversaire de l’assassinat de leur collègue Damaël D’Haïti

La marche des étudiants de la faculté de droit de Port-au-Prince pour marquer le premier anniversaire de l’assassinat de leur collègue Damaël D’Haïti, a tourné en affrontement avec des agents du CIMO lundi matin. La présence des policiers devant les locaux de la FDSE, pour empêcher la tenue de la marche, a rendu furieux les étudiants qui ont réagi par des jets de pierre et en dressant des barricades de pneus enflammés  devant la faculté à la rue Oswald Durand. Pour les disperser, les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène et tiré en l’air.

La situation était également très tendue au niveau de Martissant 1 où des étudiants du centre de formation de l’enseignement  fondamental, ont organisé un mouvement de protestation qui a démarré tôt ce matin. Tirs nourris, jets de Pierres, Barricades de pneus enflammés, tout y était. Les protestataires réclamaient la reconstruction d’un mur de l’établissement effondré le 12 janvier 2010 et qui les protégeait contre l’insécurité.

La loi sanctionnant le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme finalement votée dans les mêmes termes par les deux branches du parlement. En séance extraordinaire ce lundi, les sénateurs ont ratifié les 6 articles amendés par les députés. Il faut dire que sur 16 sénateurs présents, 9 ont voté pour, 3 contre alors que 3 se sont abstenus. Le texte sera rapidement acheminé au Palais national pour être promulgué par le président Michel Martelly dans le journal officiel, le MONITEUR.

La plateforme Religions pour la paix d’Haïti s’inquiète de la suspension du dialogue engagé en octobre dernier entre l’exécutif et le parlement. Dans une correspondance aux sénateurs, les membres de la plateforme, ont attiré leur attention sur le fait que la situation politique actuelle risque de conduire le pays dans le chaos et l’instabilité politique, a informé le sénateur Steven Benoit. Religions pour la paix qui doit prendre part à l’assemblée de la conférence mondiale des religions pour la paix du 12 au 23 novembre à Vienne, a proposé que les deux parties reprennent  le dialogue au plus tard, demain mardi.

Les opposants au pouvoir se préparent à gagner à nouveau les rues le 18 novembre prochain pour réclamer le départ du chef de l’état, Michel Martelly. Maitre Newton Saint-juste a laissé entendre  ce matin que des fonds tirés du trésor public ont été distribués à des individus engagés pour perturber la manifestation.

La police nationale ne sera pas à même de sécuriser la manifestation de l’opposition le 18 novembre au Cap haïtien. Dans une correspondance adressée au collectif pour libérer Haïti, la direction départementale du Nord de la PNH a informé qu’elle ne disposera pas de ressources suffisantes en vue de sécuriser cette marche en raison du déroulement des cérémonies commémoratives de la bataille de Vertières, le même jour.

Source : radiovision2000haiti.net

Les sénateurs sont convoqués en séance extraordinaire ce lundi 11 novembre

Les sénateurs sont convoqués en séance extraordinaire ce lundi 11 novembre pour statuer  sur la loi sanctionnant le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Haïti encourt des sanctions internationales si le texte, déjà voté à la chambre des députés, n’est pas ratifié au grand corps avant le 16 de ce mois prévient le président du Sénat, Dieuseul Simon Desras

Aucun dialogue n’est possible avec le Président Michel Martelly qui ne respecte pas les institutions et continue de violer la constitution selon Jean Enold Buteau de la Direction politique du parti AKAO. Pour lui, le chef de l’Etat est en rébellion contre  les valeurs républicaines et c’est un devoir citoyen de mettre fin à ce qu’il qualifie d’inacceptable.
Anthony Barbier du MOPOD fait remarquer que d’un côté le chef de l’état prône le dialogue et de l’autre, il entreprend diverses initiatives pour en compromettre le processus. Le premier ministre et le chef de l’Etat restent ouverts et ont prouvé leur volonté de dialoguer, rétorque Dr Carl Murat Cantave, conseiller du chef du gouvernement  et  secrétaire général de « Ayiti en Aksyon ».

L’Initiative citoyenne  s’apprête à déposer une plainte contre les directeurs départementaux de la PNH, de l’éducation et le délégué départemental du Nord. Ces autorités régionales sont accusées de n’avoir pas porté assistance aux élèves des Lycées Boukman et Philippe Guerrier, victimes d’une attaque au gaz lacrymogène le lundi 28 Octobre dernier.

Pas d’accord sur le nucléaire iranien après trois jours d’intenses négociations à Genève entre les autorités iraniennes et les dirigeants occidentaux Un nouveau round de discussion est prévu à partir du 20 novembre.

Les Philippines à genoux après le passage du super typhon Haiyan. On fait état de  10 et 12 000 morts suivant un bilan toujours provisoire. Plus de 480 000 personnes ont été déplacées.

Rafael Nadal s’est qualifié pour sa deuxième finale du Masters en battant le Suisse Roger Fédérer en deux sets (7-5, 6-3), ce dimanche à Londres. L’Espagnol tentera lundi en finale d’obtenir le seul titre qui manque encore à son palmarès.

Source : radiovision2000haiti.net

Les sénateurs de la République sont convoqués en séance extraordinaire ce lundi 11 novembre

Les sénateurs de la République sont convoqués en séance extraordinaire ce lundi 11 novembre à partir de 11 heures du matin en vue de statuer sur la loi sanctionnant le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Haïti encourt des sanctions internationales si cette loi déjà votée par la chambre des députés ne l’est pas par le Sénat avant le samedi 16 novembre prochain, rappelle le président du grand Corps Dieuseul Simon Desras qui demande à ses collègues d’agir en hommes d’état responsables.

Les membres du directoire du mouvement politique de l’opposition démocratique se montrent très prudents suite  à l’appel lancé par par la cheffe de la MINUSTAH et les représentants de la communauté internationale en Haïti pour la reprise du dialogue entre les pouvoirs exécutif et législatif. Ils s’interrogent sur les résultats d’un tel dialogue compte-tenu de l’attitude irrévérencieuse du chef de l’état vis-à-vis de ses opposants. Les responsables du MOPOD d’un autre coté protestent énergiquement contre l’attaque armée menée hier  par des proches du pouvoir à l’endroit des manifestants anti-gouvernementaux, attaque ayant fait au moins deux blessés.

Cela témoigne de la férocité du régime en place, de l’avis de Turneb Delpé qui a félicité les manifestants de n’avoir pas répondu aux provocations.

La  réaction du palais national sur le communiqué de communiqué de la cheffe de la MINUSTAH et des représentants de la communauté internationale dans le pays.
Si le dialogue dépendait de l’exécutif, les solutions aux problèmes auxquels le pays est en proie seraient déjà trouvées, selon Lucien Jura, porte-parole de la présidence qui dit toutefois comprendre les préoccupations de la communauté internationale.

Une délégation de l’organisation New England Human Rights était en visite au parlement ce vendredi. Au cours d’une séance de travail avec les visiteurs, le président du sénat, Dieuseul Simon Desras a dressé un sombre tableau de la situation des droits de l’homme dans le pays, indiquant que les acquis démocratiques sont très menacés. Le député Jules Lionel Anélus et le sénateur Jean Baptiste Bien-Aimé qui ont pris part à la séance de travail ont dénoncé plusieurs violations systématiques de droits humains et la violation par l’exécutif des lois républicaines.

Source : radiovision2000haiti.net

Plusieurs milliers de personnes ont à nouveau gagné les rue ce jeudi à la capitale pour réclamer la démission du président Michel Martelly.

Plusieurs milliers de personnes ont à nouveau gagné les rue ce jeudi à la capitale pour réclamer la démission du président Michel Martelly. Cette manifestation  convoquée par plusieurs organisations politiques de l’opposition a été émaillée de nombreux incidents, et a provoqué la paralysie de la plupart des activités au haut de Delmas et à Pétion-ville. Il faut dire qu’au niveau de Delmas 60, des individus armés ont ouvert le feu et blessé au moins 3 manifestants. La manif allait être dispersée par les forces de l’ordre au niveau du champ de mars.

La cheffe de la MINUSTAH, Sandra Honoré et les représentants de la communauté internationale en Haïti, dans un communiqué,  exigent  la poursuite du dialogue engagé le 14 octobre dernier par les pouvoirs exécutif et législatif afin de sortir le pays de l’impasse politique actuelle. Un accord politique est indispensable au fonctionnement continu des institutions et favorisera la tenue d’élections libres, équitables et inclusives, la bonne gouvernance et le développement socio-économique du peuple haïtien, selon le communiqué.

Echappé de justesse mardi soir à un vote de censure au Sénat, le ministre de la justice, Jean Renel Sanon doit répondre le 14 novembre prochain à une invitation de la commission justice et sécurité de la chambre des députés. Le garde des sceaux de la République aura à s’expliquer notamment sur la grève des avocats du barreau de Port-au-Prince pour réclamer la démission du commissaire du gouvernement, maitre Francisco René, selon le président de ladite commission, Emmanuel Fritz Gérald Bourjolly.

Le député Bourjolly qui est très remonté contre l’exécutif qu’il accuse de continuer à corrompre les députés membres du bloc majoritaire, PSP. Chacun de ces parlementaires aurait reçu 225 mille gourdes et 500 tôles pour toiture, à en croire l’élu d’Aquin.
En dépit du fait que 13 sénateurs sur 18 ont opté pour son renvoi lors de la séance d’interpellation de mardi dernier, le ministre des affaires étrangères écarte toute possibilité de démissionner. Toutefois, Pierre Richard Casimir reconnait la nécessité de travailler avec les sénateurs  pour corriger les erreurs qui lui sont reprochées.

Le ministre des finances Wilson Laleau, accompagné des directeurs de la DGI et de la douane a répondu ce jeudi aux questions des membres de la commission économie et finances du Sénat de la République. La grève des douaniers, la semaine dernière et  l’utilisation par le gouvernement de fonds non budgétisés étaient notamment au centre des discussions.

Source : radiovision2000haiti.net

Certains dirigeants politiques expriment leur déception par rapport à l’issue de la séance d’interpellation des ministres de la justice, de l’intérieur et des affaires étrangères

Certains dirigeants politiques expriment leur déception par rapport à l’issue de la séance d’interpellation des ministres de la justice, de l’intérieur et des affaires étrangères. Même s’ils ont bénéficié d’un vote de confiance, ces ministres n’ont aucune légitimité politique,  car la majorité   des sénateurs ont opté pour leur renvoi, croient, serge Jean Louis de la plateforme Libération, Jonas Cofy du parti haïtiens pour Haïti et Victor Benoit de la Fusion des socio-démocrates.
Pierre Michel Brunache, conseiller politique du premier ministre Laurent Lamothe se réjouit de l’issue de la séance d’interpellation d’hier. Le vote de confiance accordé aux trois ministres concernés témoigne des progrès enregistrés dans le processus démocratique et de l’état de droit dans le pays, estime l’ancien ministre de la justice.

Les ministres de la justice, des affaires étrangères et de l’intérieur ne doivent tirer aucune satisfaction même s’ils ont été reconduits. C’est la lecture du député des Gonaïves, Sadrack Dieudonné. Selon lui, ce vote fragilise davantage le gouvernement et risque d’attiser la colère de la population.

Les manifestations pour exiger la reconstruction des 5 ponts détruits par le ministère de l’environnent en 2009 dans le cadre du projet de protection de la ville Jacmel, se sont poursuivies hier mercredi. Des mandats d’arrêts sont décernés contre plusieurs individus impliqués dans des actes de violence au cours de ces manifestations, a informé ce matin, le commissaire du gouvernement de ce ressort.
Une délégation de l’Assemblée parlementaire paritaire de l’union européenne et des pays membres de l’ACP était en visite au parlement ce matin pour s’enquérir de l’avancement du processus démocratique en Haïti. Le président du grand corps, Dieuseul Simon Desras a indiqué avoir informé ces personnalités  des dérives de l’exécutif qui, selon lui ne montre aucun respect pour les principes démocratiques.

Le sénateur Jean Charles Moise assimile le vote de confiance accordé hier soir aux trois ministres à une défaite cuisante. Le parlementaire déplore que certains de ses collègues n’aient pas compris   la nécessité de mettre en avant les intérêts supérieurs de la nation.

A l’appel du conseil de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, plusieurs dizaines d’avocats ont marché à travers les rues de la capitale ce matin pour exiger la révocation du commissaire du gouvernement de ce ressort, maitre Francisco René et la démission du juge d’instruction, Lamarre Bélizaire. Plusieurs personnalités politiques, dont l’ancienne candidate à la présidence, Mirelande Manigat ont apporté leur appui aux hommes de loi.

Source : radiovision2000haiti.net