Les sénateurs de la République
sont convoqués en séance extraordinaire ce lundi 11 novembre à partir de
11 heures du matin en vue de statuer sur la loi sanctionnant le
blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Haïti
encourt des sanctions internationales si cette loi déjà votée par la
chambre des députés ne l’est pas par le Sénat avant le samedi 16
novembre prochain, rappelle le président du grand Corps Dieuseul Simon
Desras qui demande à ses collègues d’agir en hommes d’état responsables.
Les membres du directoire du
mouvement politique de l’opposition démocratique se montrent très
prudents suite à l’appel lancé par par la cheffe de la MINUSTAH et les
représentants de la communauté internationale en Haïti pour la reprise
du dialogue entre les pouvoirs exécutif et législatif. Ils
s’interrogent sur les résultats d’un tel dialogue compte-tenu de
l’attitude irrévérencieuse du chef de l’état vis-à-vis de ses opposants.
Les responsables du MOPOD d’un autre coté protestent énergiquement
contre l’attaque armée menée hier par des proches du pouvoir à
l’endroit des manifestants anti-gouvernementaux, attaque ayant fait au
moins deux blessés.
Cela témoigne de la férocité du régime
en place, de l’avis de Turneb Delpé qui a félicité les manifestants de
n’avoir pas répondu aux provocations.
La réaction du palais national
sur le communiqué de communiqué de la cheffe de la MINUSTAH et des
représentants de la communauté internationale dans le pays.
Si le dialogue dépendait de l’exécutif,
les solutions aux problèmes auxquels le pays est en proie seraient déjà
trouvées, selon Lucien Jura, porte-parole de la présidence qui dit
toutefois comprendre les préoccupations de la communauté internationale.
Une délégation de l’organisation New England Human Rights était en visite au parlement ce vendredi.
Au cours d’une séance de travail avec les visiteurs, le président du
sénat, Dieuseul Simon Desras a dressé un sombre tableau de la situation
des droits de l’homme dans le pays, indiquant que les acquis
démocratiques sont très menacés. Le député Jules Lionel Anélus et le
sénateur Jean Baptiste Bien-Aimé qui ont pris part à la séance de
travail ont dénoncé plusieurs violations systématiques de droits humains
et la violation par l’exécutif des lois républicaines.
Source : radiovision2000haiti.net
Source : radiovision2000haiti.net
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